Quelles sont les options pour les personnes atteintes de spondylarthrite ayant des difficultés à être positionnées dans l’IRM en raison d’une courbure de la colonne vertébrale?Image héro

Quelles sont les options pour les personnes atteintes de spondylarthrite ayant des difficultés à être positionnées dans l’IRM en raison d’une courbure de la colonne vertébrale?

Un examen dans un tomographe à résonance magnétique (IRM) peut être indiqué pour différentes raisons. Mais le fait d’être allongé dans les tubes relativement étroits de l’IRM est malheureusement un problème pour de nombreuses personnes concernées.

6 novembre 2023

Il existe des appareils d’IRM dits verticaux, dans lesquels les examens peuvent être effectués en position assise ou debout. Contrairement aux appareils IRM classiques, ces appareils sont ouverts sur le devant et le dessus, ce qui aide les patientes et patients souffrant de claustrophobie entre autres. Le contact visuel avec le personnel chargé de l’examen peut ainsi être maintenu à tout moment.

En cas de claustrophobie, les appareils ouverts sur le côté ou la possibilité d’utiliser des lunettes spéciales ou un miroir pour diriger le regard vers l’extérieur, par exemple vers les pieds, sont également utiles. Le principe technique de l’IRM ouvert est identique à celui des appareils tubulaires. L’aimant est situé des deux côtés de la personne.

Si l’examen est effectué dans un appareil IRM normal, il faut veiller à ce que la patiente ou le patient soit bien positionné à l’aide de coussins et d’autres moyens auxiliaires. Le médecin traitant devrait déjà noter au moment de l’inscription que le positionnement est très important et constitue une condition préalable à la réalisation de l’examen.

D’autres méthodes d’examen, telles que par exemple la scintigraphie du squelette (examen de médecine nucléaire avec un matériau marqué par radioactivité excrété par le corps après une implication temporaire dans le métabolisme osseux) ou encore la tomographie par ordinateur (CT), dont le tube est beaucoup plus grand que l’IRM, sont malheureusement moins informatives en ce qui concerne la détection d’inflammations actives lors d’une spondylarthrite ankylosante active.

Dre Pascale Exer, spécialiste FMH en médecine interne et rhumatologie, Rheuma-Basel

Cet article est tiré de la rubrique «l’avis du spécialiste» de la revue «vertical». Devenez membre vous aussi et recevez d’autres conseils précieux pour faire face à la spondylarthrite ankylosante.