À la recherche de l’équilibre

Andrea Salm (30) de Villigen AG a besoin de son mélange très personnel de sport dans la nature, de voyages dans des contrées lointaines et de quotidien en tant qu’assistante médicale. Le fait que la spondylarthrite lui fasse parfois obstacle est une chose qu’elle prend avec calme. (lg)

1 octobre 2020

«Après avoir travaillé pendant 14 ans en tant qu’assistante médicale dans un cabinet de médecine générale, de médecine interne et de diabète, j’ai récemment commencé un emploi dans un cabinet spécialisé dans les maladies vasculaires. J’ai également emménagé cet été dans une nouvelle maison avec mon partenaire. C’étaient pas mal de changements en même temps, mais c’était le temps pour entreprendre quelque chose de nouveau. Juste avant que l’état exceptionnel ne soit déclaré ce printemps, j’ai eu une fracture de stress au pied. C’est-à-dire que je devais de toute façon rester à la maison. Le pied cassé et les restrictions de voyage ont malheureusement aussi eu pour conséquence que mon partenaire et moi avons dû annuler un voyage prévu à Bali. Mais nous allons certainement encore le faire plus tard. Voyager est l’une de mes grandes passions. J’ai déjà voyagé dans différents pays – du Costa Rica à l’Afrique du Sud, en passant par la Grèce et la Thaïlande. En tant que personne atteinte de spondylarthrite, on doit bien sûr veiller à certaines choses. On a par exemple toujours besoin d’un moyen de garder les médicaments au frais. Et les trajets entre les différentes stations ne devraient pas être trop longs.

Le sport comme thérapie et compensation

À côté des voyages, le sport est un autre de mes grands passe-temps. Égale-
ment avant ma fracture du pied et la situation due au coronavirus, je m’étais inscrite au marathon de Zurich et je m’étais déjà entraînée pour celui-ci. Comme l’événement a dû être annulé, cela n’a malheureusement rien donné. Mais je reprendrai l’entraînement dès que possible. Dans notre région, il y a de très belles possibilités pour s’entraîner. Je vais également au centre de fitness trois à quatre fois par semaine et j’y travaille surtout la musculature du dos, je fais des randonnées ou je m’entraîne à la maison avec le rouleau pour fascias ou le cross-trainer. Récemment, j’ai également commencé à nager pour avoir une alternative à la course, au cas où cela ne serait une fois plus possible en raison de la sollicitation des articulations. J’ai besoin de ce sport non seulement à cause de la spondylarthrite, mais aussi pour compenser le travail.

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