Thème: Sport

C’est à nouveau le moment: Noël approche à grands pas. Pour les personnes atteintes de spondylarthrite, cette période de «recueillement» peut représenter un défi particulier. Le stress, le froid et l’obscurité ne sont pas les meilleures conditions pour trouver une bonne façon de gérer la maladie. Mais c‘est possible.

Sylvie Golay-Flaction (54) du Sentier VD s’engage comme sanitaire milicienne lors de grands événements comme le marathon de Lausanne. Le contraste est fort avec sa vie dans la magnifique Vallée de Joux, où elle fait de longues promenades avec son chien, des excursions à vélo électrique et des randonnées en ski de fond. (lg)

Patrick Grossenbacher (31) de Melchnau BE a toujours été très sportif. Mais lorsqu’on lui a fait entrevoir une vie en fauteuil roulant lors du diagnostic de la spondylarthrite, il est devenu encore plus actif. Aujourd’hui, Patrick Grossenbacher maîtrise très bien la maladie en faisant beaucoup de sport. Il a découvert dans le triathlon un moyen idéal de réduire les douleurs. Lors de l’arrivée de sa première compétition, un autre grand changement s’est produit dans sa vie. (lg)

Au printemps, les vacances actives de la SSSA ont eu lieu à Majorque. L’édition de cette année a marqué le 20e anniversaire du voyage. Cette année encore, un grand groupe de personnes concernées et de proches a pratiqué des activités sportives sur l’île méditerranéenne. Et l’anniversaire a également été honoré.

Ce n’est pas sans raison que l’équitation est un sport très apprécié des personnes atteintes de spondylarthrite. Les mouvements doux transmis par le cheval au cavalier peuvent avoir une influence positive sur les douleurs et les troubles. C’est pourquoi l’équitation est également utilisée comme forme de thérapie. Tout le monde n’a toutefois pas accès à un cheval. C’est pourquoi il existe aussi des appareils qui simulent l’équitation et les mouvements qui y sont liés. Un groupe de recherche a étudié si la thérapie sur un tel appareil avait un effet positif sur les personnes concernées.

Mike Paroz de Sonceboz dans le Jura bernois est atteint de spondylarthrite ankylosante. Il aime bouger et pratique du sport depuis qu’il est tout petit. Depuis son adolescence, il fait régulièrement de la course à pied et a aussi déjà participé à plusieurs compétitions – dont une particulièrement mémorable. Ce jour d’août 2017, son cœur s’arrêté de battre pendant 17 minutes. Malgré cela et malgré sa spondylarthrite, il n’a jamais baissé les bras.

Ramer en plein air ou à l’intérieur sur un rameur est une bonne alternative de sport d’endurance à la course à pied, au vélo et à la natation.

Dre Lea Ettlin est physiothérapeute et collaboratrice scientifique de la SSSA. Depuis peu, elle propose des physio-coachings en ligne. Ceux-ci sont gratuits pour les membres. Dans l’interview, elle explique à quoi ressemble un tel coaching et comment il peut aider les personnes concernées.

Gerhard Stampfler (73) de Meltingen SO est un sportif ambitieux, bien qu’il soit accompagné depuis de nombreuses années par la spondylarthrite. Comme en plus de sa colonne vertébrale sa cage thoracique s’est également raidie, il souffre d’un volume pulmonaire réduit. Cela le limite également sur le plan sportif. Grâce à une thérapie respiratoire ciblée et régulière, il a toutefois pu augmenter à nouveau son volume pulmonaire. Et même participer à un marathon à vélo à travers l’Europe.

En principe, la spondylarthrite a besoin de mouvement. Les sports recommandés sont le ski de fond, la marche nordique, le vélo, la randonnée, la natation, la gymnastique aquatique ou l’entraînement thérapeutique médical.