Identifier plus précisément les modifications de la colonne vertébrale: que se passe-t-il, quand et où? 

Le traitement avec des anti-TNF peut ralentir l’évolution de la maladie, comme l’a montré une étude suisse décisive (voir liens ci-dessous). Des chercheuses et chercheurs ont maintenant examiné, également à l’aide de données suisses, l’influence du traitement sur les lésions de différentes parties de la colonne vertébrale. Cela devrait permettre d’améliorer encore le traitement.

2 février 2024

L’objectif de cette étude était d’examiner l’influence d’un traitement par anti-TNF alpha sur la progression des dommages structurels dans différents segments de la colonne vertébrale chez des patients atteints de spondyloarthrite axiale radiologique (r-axSpA). L’étude a porté sur des patients de la base de données suisse de la spondylarthrite ankylosante de la fondation SCQM (Swiss Clinical Quality Management). Les patients présentant une forme de spondylarthrite ankylosante visible sur les radiographies (r-axSpA) ont été inclus dans l’étude si des radiographies de la colonne cervicale et lombaire étaient disponibles à des intervalles de deux ans pendant un maximum de dix ans. Des radiographies appariées ont été évaluées par deux lecteurs selon le Stoke Ankylosing Spondylitis Spine Score modifié (mSASSS). La relation entre l’utilisation d’anti-TNF alpha et la progression de la maladie au niveau de la colonne cervicale et lombaire a été analysée à l’aide de modèles d’équations d’estimation généralisées. La progression par segment de la colonne vertébrale a été définie comme une augmentation d’au moins une unité mSASSS ou par la formation d’au moins un nouveau syndesmophyte sur deux ans. La durée moyenne des symptômes était de 13,8 ans (± 9,8). 

Forte influence sur la colonne cervicale, mais pas sur la colonne lombaire 

Les résultats ont montré que l’utilisation d’anti-TNF alpha chez les patients atteints de r-axSpA réduisait significativement la progression des dommages structurels dans la colonne cervicale, mais n’avait pas d’impact significatif sur la colonne lombaire. La probabilité de progression dans la colonne cervicale était réduite de 68%. Cet effet a également été confirmé après ajustement pour les facteurs de perturbation potentiels. 

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