Madame Wolken-Berry, dans quelle mesure les personnes atteintes de spondylarthrite peuvent-elles tirer profit du yoga?
Au-delà des exercices physiques, les asanas, le yoga est toute une philosophie de vie. Celle-ci peut aider à mieux maîtriser ou à accepter des situations difficiles. La force mentale peut être développée. Le yoga aide également à mieux se percevoir soi-même et à développer la conscience de son corps. Les asanas du yoga sont conçus pour mettre le corps entier en mouvement, ce qui implique également que la colonne vertébrale est bougée dans toutes les directions possibles, ce qui a un effet positif sur le maintien de la flexibilité.
Quel type de yoga recommanderiez-vous?
En premier lieu, le style qui procure le plus de plaisir est celui qui donne les meilleurs résultats. En tant qu’enseignante de Hatha yoga, je suis convaincue de ma direction. Les exercices sont maintenus un peu plus longtemps et les participantes et participants ont davantage le temps d’arriver dans la position et de s’installer. Ils peuvent travailler plus précisément. Je peux également m’imaginer une variante douce et plus lente du Vinyasa yoga. Ce style est un peu plus compliqué et demande plus de coordination. Des postures sont reliées entre elles, ce qui crée un enchaînement d’exercices.