«J’ai fait mon chemin» 

Martin Looser (56) de Kaltbrunn SG était autrefois responsable d’une centaine d’employés, bien qu’il sache aujourd’hui qu’il a régulièrement eu de graves poussées de spondylarthrite depuis ses années d’école. Il a néanmoins pu réaliser de nombreux rêves avec et grâce à sa famille.

4 septembre 2023

«Déjà à l’école, j’avais parfois de fortes douleurs qui m’empêchaient de me lever. Mais comme c’était le cas il y a cinquante ans, on me disait alors que je devais être en train de simuler ou que je ne voulais tout simplement pas aller à l’école. Les douleurs ont été ignorées et le médecin a parlé de troubles de la croissance. Après l’école, j’ai réalisé mon rêve de jeunesse: un apprentissage de mécanicien automobile. Mais je devais toujours me tenir sur le sol en béton dur sur lequel je devais m’agenouiller, ce qui ne m’a pas fait de bien du tout. 

Lorsque je suis entré à l’école de recrues (ER), je n’ai pas pu participer aux marches. Après avoir insisté plusieurs fois, j’ai pu aller chez le médecin, qui a attesté que mes rotules et mes hanches étaient complètement déformées. Tout était rongé par les rhumatismes et avait l’air comme chez un octogénaire. J’ai alors reçu une dispense de marche. Je ne voulais pas être inapte au service, car mon objectif professionnel était de devenir policier. Mais même après l’ER, les douleurs ont persisté. Le médecin m’a alors dit que le travail de mécanicien automobile n’était pas bon pour moi. Je devais soit changer de travail, soit continuer à vivre avec les douleurs. 

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