«Grâce à la thérapie respiratoire, j’ai gagné trois à quatre décilitres de volume pulmonaire» 

Gerhard Stampfler (73) de Meltingen SO est un sportif ambitieux, bien qu’il soit accompagné depuis de nombreuses années par la spondylarthrite. Comme en plus de sa colonne vertébrale sa cage thoracique s’est également raidie, il souffre d’un volume pulmonaire réduit. Cela le limite également sur le plan sportif. Grâce à une thérapie respiratoire ciblée et régulière, il a toutefois pu augmenter à nouveau son volume pulmonaire. Et même participer à un marathon à vélo à travers l’Europe.

22 janvier 2024

Gerhard Stampfler a pu observer la diminution du volume de ses poumons presque à l’œil nu. «Chaque année, c’étaient quelques millimètres de tour de poitrine en moins», raconte cet homme de 73 ans. Il est pourtant très sportif. Depuis de nombreuses années, il entreprend de grandes randonnées à vélo en Suisse et à l’étranger. Mais le raidissement de sa colonne vertébrale et les problèmes respiratoires en découlant sont une réalité dont Gerhard Stampfler est conscient depuis longtemps. Il connaît de nombreuses personnes de son âge dont le tour de poitrine est pratiquement nul. C’est pourquoi il pratique depuis de nombreuses années une thérapie respiratoire active, notamment à l’aide d’un appareil spécial. 

Alors que sa mobilité s’améliorait grâce au sport et à la thérapie par le mouvement, Gerhard Stampfler sentait comme sa cage thoracique devenait de plus en plus étroite et ses côtes plus immobiles et que son volume respiratoire diminuait. «Les premières années après le diagnostic ont été terribles», raconte-t-il. Mais il n’a vraiment pris conscience de sa situation que quatre ans après son diagnostic – à l’âge de 54 ans – lorsque son rhumatologue a prononcé le mot «incurable». Il n’en avait pas vraiment conscience auparavant, vu que les douleurs s’amélioraient toujours après une poussée. C’est à ce moment-là que tout s’est effondré pour lui et qu’il s’est dit: «Maintenant, il faut faire quelque chose.» Depuis, il ne se passe plus une semaine sans thérapie par le mouvement et sans sport. Comme ses enfants avaient été très actifs en athlétisme par le passé, il savait aussi que l’on pouvait faire des exercices de respiration. Ensemble, ils ont trouvé sur Internet une entreprise qui vend des appareils respiratoires. Lorsqu’il a appelé cette société en précisant qu’il venait du nord-ouest de la Suisse, on lui a recommandé une thérapeute respiratoire à Bâle chez qui il pourrait essayer l’appareil. Après avoir consulté un pneumologue (spécialiste des poumons), qui a rédigé un rapport sur les problèmes médicaux de Gerhard Stampfler, l’achat de l’appareil d’entraînement respiratoire a également été pris en charge ultérieurement par la caisse maladie. 

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