Neuf accidents de ski sur dix sont causés par le skieur lui-même. C’est donc en grande partie à vous de faire en sorte que vos vacances de ski se déroulent sans blessure. Le ski nécessite une bonne condition physique. Si vous vous êtes préparé par un entraînement de force et d’endurance six à huit semaines avant la saison de ski, vous supporterez généralement bien les contraintes du ski, correspondant à une à deux fois le poids du corps. En cas de spondylarthrite ankylosante – axSpA, il faut de plus veiller à une mobilité suffisante du dos et des hanches, qui ont tendance à se raidir. Des séquences d’étirement supplémentaires peuvent s’avérer utiles.
Échauffez-vous bien le jour même du ski. Dans le froid, par exemple après les remontées mécaniques, les articulations et les muscles deviennent rapidement immobiles. Cela peut entraîner des blessures en cas de mouvements de protection soudains ou de chutes. L’échauffement pourrait consister à faire des cercles avec les genoux et le bassin, à assouplir les hanches par des mouvements circulaires, à faire de grands pas vers l’avant ou sur le côté, à s’accroupir et enfin à faire des mouvements de rotation avec le tronc.
Si vous veillez encore à avoir suffisamment d’énergie avec des snacks et des pauses, vous garderez aussi l’attention nécessaire. Choisissez des pistes sûres et maîtrisez votre tempérament. Si vous ressentez de la fatigue, il vaut mieux mettre fin à votre journée de ski.
Martina Kaufmann, physiothérapeute, MSc, OMT
Cet article est tiré de la rubrique «l’avis du spécialiste» de la revue «vertical». Devenez membre vous aussi et recevez d’autres conseils précieux pour faire face à la spondylarthrite ankylosante.