Thème: Évolution de la maladie

La rhumatologue et médecin-chef adjointe, Dre Gabriele Eglseer, intervient depuis de nombreuses années lors du week-end de séminaire de la SSSA aux cliniques Valens. Dans cette interview, elle explique pourquoi cette offre est si importante et ce qui l’impressionne particulièrement à chaque fois.

Je me demande parfois quel sera mon avenir et celui de toutes les personnes atteintes de spondylarthrite ankylosante – axSpA en tant que personne âgée.

On savait déjà que le surpoids et en particulier l’obésité avaient une influence négative sur la spondylarthrite. Pour la première fois, une étude a maintenant été menée pour savoir combien de personnes sont concernées en Suisse. Dans l’interview, le chercheur en spondylarthrite MPH PD Dr Raphael Micheroli explique pourquoi les nouvelles découvertes placent la problématique sous un jour totalement nouveau. Et pourquoi il est urgent d’agir.

Un poids corporel équilibré et une alimentation consciente sont décisifs dans la gestion de la spondylarthrite ankylosante. Or, il s’avère qu’un patient atteint d’axSpA sur cinq est concerné par l’obésité. Dans les cas particulièrement graves, il est aujourd’hui possible de réduire le poids par le biais de médicaments. Mais des méthodes plus douces, comme le jeûne par intervalles, sont de plus en plus appréciées par les personnes concernées.

Lors de la spondylarthrite, la prédiction de l’évolution de la maladie est tout aussi difficile que l’établissement du diagnostic. Jusqu’à présent, peu de facteurs fiables ont été trouvés pour la prédiction. Un facteur possible serait l’anémie. Une étude suisse a maintenant pu démontrer que l’anémie est liée à une plus grande activité de la maladie chez les personnes atteintes. Mais aide-t-elle aussi à prédire l’évolution de la maladie?

Des méthodes de diagnostic améliorées aux approches thérapeutiques personnalisées, les possibilités offertes par l’IA semblent illimitées. Mais l’utilisation de l’IA en médecine comporte également des défis. Cet article donne un bref aperçu des domaines d’application possibles, de leurs chances et de leurs défis. Et il montre où la SSSA est déjà active dans ce domaine.

Fumer est mauvais pour la santé, c’est une évidence. Dans le cas de la spondylarthrite, c’est d’autant plus grave. L’arrêt du tabac devrait donc être une priorité absolue pour les personnes concernées – et cela concerne aussi leur rhumatologue.

Lana Büttner (31) est active à bien des égards dans la gestion de la spondylarthrite ankylosante. En tant que sportive passionnée, l’exercice physique lui est également facile. Pour elle, il existe une combinaison qui ne peut être surpassée: le sport et la nature.

Pr Adrian Ciurea répond à des questions concernant l’étude.

Exposé de PD Dr Michael Nissen à l’occasion de la Rencontre suisse de la spondylarthrite du 7 mai 2022 à l’Université de Genève.