La randonnée en pleine nature est relaxante et rafraîchissante non seulement pour le corps, mais aussi pour l’esprit et l’âme. Selon l’itinéraire, c’est plus ou moins éprouvant pour le corps, surtout si de longues montées et descentes sont prévues sur un terrain caillouteux. Ici, la force et l’endurance des jambes ainsi que la coordination et la concentration pour le sol inégal sont nécessaires.
On oublie souvent que le corps doit aussi être entraîné pour la randonnée. Et les randonneurs motivés le paient ensuite par des jambes douloureuses, voire des articulations des genoux et des pieds enflammées. Notamment dans le cas de la spondylarthrite ankylosante, les inflammations dues à une surcharge devraient être évitées, car une activité physique continue est essentielle pour la situation générale.
Préparez-vous donc à la randonnée en parcourant régulièrement de petites distances en montée et en descente tout au long de l’année, de préférence déjà chaussés de vos chaussures de randonnée. Deux à trois mois avant de grandes randonnées, vous pouvez augmenter un peu cet entraînement. Il convient également de varier la nature du sol. L’entraînement de la force et de la coordination peut compléter l’entraînement.
Si vous en avez la possibilité, utilisez des mesures régénératives après la randonnée, comme des bains ou un léger entraînement sur home-trainer, afin de récupérer plus rapidement. Pensez aux bâtons, surtout en descente, faites plus de petits pas que de grands et faites des pauses régulières. Boire et manger suffisamment permet de rester concentré. Avec ces mesures, plus rien ne devrait s’opposer à vous et à vos randonnées.
Martina Kaufmann, physiothérapeute, MSc, OMT
Cet article est tiré de la rubrique «l’avis du spécialiste» de la revue «vertical». Devenez membre vous aussi et recevez d’autres conseils précieux pour faire face à la spondylarthrite ankylosante.
