Revue «vertical»

Comment peut-on utiliser la chaleur et le froid pour influencer les symptômes de la spondylarthrite de manière positive? Que se passe-t-il dans le corps, lorsque nous transpirons à 80 degrés dans le sauna ou nous grelottons dans la chambre froide à moins 110 degrés? Chaque personne réagit différemment aux thermothérapies. «vertical» explique les contextes et présente l’éventail des méthodes de thérapie.

La spondylarthrite vient rarement seule. De nombreuses personnes concernées sont aussi touchées par d’autres maladies. Une des maladies concomitantes les plus fréquentes est l’uvéite, c’est-à-dire une inflammation oculaire. En situation d’urgence, il faut réagir vite.

Avec les températures plus chaudes et les jours plus longs, l’activité physique en plein air devient de nouveau attrayante. Il existe beaucoup de disciplines sportives qui conviennent aux patients spondylarthritiques et qui peuvent particulièrement bien être pratiquées en extérieur. Hormis l’effet positif du mouvement, on profite alors aussi d’autres «facteurs» de la nature.

Les personnes atteintes de spondylarthrite ankylosante sont plus souvent touchées par l’ostéoporose que la moyenne. La perte osseuse est favorisée par l’inflammation et peut entraîner des fractures. Il est donc d’autant plus important pour les patients spondylarthritiques de bouger beaucoup – en plus d’une alimentation consciente et d’une exposition suffisante au soleil.

Les personnes atteintes de spondylarthrite ankylosante souffrent-elles plus souvent de problèmes psychiques comme le stress ou les dépressions?

Cette année encore, de nouveaux médicaments – dits biosimilaires – pour le traitement de la spondylarthrite ankylosante pourraient arriver sur le marché suisse. Les biosimilaires ne se distinguent que peu des médicaments biologiques utilisés aujourd’hui.

L’activité sportive est saine, prévient les maladies et aère l’esprit. Les spondylarthritiques savent qu’il est c apital de se mouvoir régulièrement. Rien qu’une activité de 30 minutes par jour cinq fois par semaine est bénéfique. Mais, pour améliorer la forme, on recommande de s’adonner à un entraînement régulier et soutenu. «Il faudrait surtout exercer la souplesse, la musculation et l’endurance», précise la P^re Karin Niedermann.

Aujourd’hui encore, la spondylarthrite est bien souvent associée à l’image d’un homme à la colonne vertébrale raide et voutée. C’est vrai, les hommes spondylarthritiques sont plus sujets à l’ossification que les femmes.

Quid de la météoropathie chez les spondylarthritiques? Il est établi que plus des deux-tiers d’entre eux sentent l’influence du temps sur leur maladie. Le froid et l’humidité surtout semblent aller de pair avec un accroissement des douleurs.

L’Ankylosing Spondylitis International Federation (ASIF) fête ses 25 ans cette année. Trente-deux pays, dont la Suisse, avec un total de 85 000 membres, sont membres de cette organisation internationale de la spondylarthrite. L’ASIF a pour but, entre autres objets, de favoriser la recherche sur la spondylarthrite au niveau mondial.